La crue


Auteur: Ariane Bessette
Éditeur: Québec Amérique
Pages: 168
Parution: 21 février 2018
Genres littéraires: Roman québécois


Résumé

Ça s’est passé au matin du 29 décembre 1977. Ce n’est pas une chose que l’on oublie. La mémoire ne laisse aucun répit. L’hiver crachait des bourrasques de neige aux fenêtres de l’hôpital quand ce matin-là j’ai accouché d’un bébé que l’on a déclaré mort-né. Un bébé dont je n’ai su que plus tard le sexe, dont je n’ai jamais vu le visage, un tout petit bébé que l’on a pris à moi ce jour-là, que l’on a enlevé de moi.

Toi.


Trente-trois ans après avoir accouché d’une petite fille déclarée morte à la naissance, une femme reçoit un coup de téléphone par lequel le passé ressurgit tout à coup. Ses certitudes sont ébranlées et elle entreprend une enquête, marchant sur le fil ténu entre raison et imagination pour découvrir la vérité : et si on lui avait menti et que son bébé n’était pas mort?



Mon avis

Je tourne la dernière page, referme mon livre et… je ne sais pas. Je ne sais pas si j’ai aimé. Et je m’en veux car je voulais tellement aimer ce livre!!! Pas que ce soit mauvais, non. Mais il manquait un p’tit quelque chose qui fait que je n’arrive pas à dire Wow ! Cette lecture ne m’a pas satisfaite comme je l’aurais souhaité. Et je suis déçue de n’avoir pu apprécier ce roman qui me tentait vraiment beaucoup. La base de l’histoire est pourtant bonne. Mais en lisant le résumé, je ne m’attendais pas à ce style d’écriture. Peut-être écrit d’une autre façon, j’aurais plus aimé ?

Au départ, je crois qu’Ariane Bessette fait plus dans la poésie. Elle a d’ailleurs 2 recueils de poésie à son actif. Ce livre est son premier roman, mais j’ai trouvé que la poésie était quand même assez présente. Cela m’a laissé sur une impression de froideur. La narration de l’histoire me semblait impersonnelle et c’est peut-être ça qui m’a dérangée. Je me serais attendue à un texte beaucoup plus chaleureux, étant donné le contexte de l’histoire. Je ne suis peut-être tout simplement pas prête pour ce style littéraire, qui sait?


Par contre, l’auteure écrit vraiment très bien. On ressent tout à fait le désespoir et le déchirement du personnage principal, qui se prénomme tout simplement M. Les phrases sont belles et sont bien construites.

À maintes reprises au cours de ma lecture, je me suis souvent demandée si cette histoire en était une vraie. Si tel est le cas, je plains cette pauvre femme d’avoir été dans le néant durant 33 ans.




Veuillez noter que cette chronique est également en ligne sur le blog Bookivores, durant ma brève collaboration avec elles.

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