Je ne
connaissais pas cet auteur, je l'ai découverte par hasard.
J'adore les séries québécoises de ce genre. La série Souvenirs de la
banlieue comprend 6 tomes. Chacun des livres se concentre sur un
personnage de la famille.
Comme j'ai déjà lu la série, voici le résumé des 6 volumes sur le même billet.
1966. La famille Pelletier habite Longueuil depuis un peu plus d’un an.
Pourtant, à l’exception de Michel, le père, tous regrettent encore leur
ancienne vie dans l’est de Montréal.
Ici, pas d’Anglais à faire étriver, à insulter ou à cogner. Pas de rats
dans les ruelles non plus, pas de bruits de klaxon au milieu de la nuit.
Ici, c’est le calme plat… et la fin de la liberté pour certains membres
de la famille, dont Sonia, la seule fille.
Alors que son mari travaille à la construction de l’île Notre-Dame qui
accueillera bientôt l’Exposition universelle, Sylvie élève leurs sept
enfants sans s’en laisser imposer. Contrairement à Michel, vivre en
banlieue était loin de faire partie de ses rêves. Femme de son temps,
elle a gardé ses humeurs pour elle et a tout fait pour encourager ses
rejetons à embrasser leur nouveau quartier, alors qu’au fond elle
donnerait bien le peu qu’elle possède pour respirer à nouveau l’odeur de
la grande ville.
Entre les trop nombreuses nouvelles recettes de Sylvie, les visites
soudaines de tante Irma, la peur bleue des chiens de Luc et les mauvais
coups des jumeaux, la vie de résignation des Pelletier n’a pourtant rien
d’ordinaire. (448 p.)
1967. « C’était l’année de l’amour. C’était l’année de l’Expo... »
Les nouvelles sont bonnes pour la famille Pelletier. Des visiteurs
débarquent d’un peu partout pour voir cette fameuse « Terre des
Hommes », certains d’aussi loin que l’Ouest canadien. Sylvie a droit
à une nouvelle maison; Michel et Paul-Eugène, à un vrai magasin
d’antiquités. Un voyage en Europe pour Sonia. Un prix pour Junior.
Mais le bonheur des Pelletier amène avec lui son lot de jaloux. La
tante Ginette se montre mesquine à leur endroit et manigance
pour enrôler la moitié des membres de la famille Belley dans son
camp. Dur coup pour Sylvie qui les a à peu près tous élevés…
Et même si les choses vont bien dans la demeure des Pelletier, rien
n’est aussi simple qu’il ne le paraît. Quand son fils lui annonce qu’il
veut se marier, Michel doit revoir ses principes. Sylvie tente de faire
entendre raison à son mari qui, selon elle, pourrait cesser de
s’éclipser dès que tante Irma leur rend visite. Et que dire des jumeaux
qui donnent de plus en plus de cheveux blancs à leurs parents ?
L’année 1967 restera marquée à jamais dans la mémoire de Michel
et de sa famille, mais pas seulement en raison de cette Exposition
universelle qui les affecte tous à leur manière… (448 p.)
1968. Les années se suivent mais ne se ressemblent guère… Depuis la mort
de Martin, le deuil ébranle le reste du clan Pelletier. Tout risque de
basculer si la famille n'arrive pas à se remettre de cette tragédie.
Michel sent l'urgence de dire à son père et à ses enfants qu'il les
aime, mais les mots lui manquent. Et voilà que Sylvie, pourtant peu
portée sur la religion, fait brûler des lampions dans l'espoir que sa
sœur Ginette et toute sa bande soient guidées par de meilleures
intentions. Sonia, pour sa part, se questionne de plus en plus sur ses
origines. Ses parents s'en inquiètent : que fera leur fille le jour où
elle connaîtra la vérité sur sa naissance ? Seuls les garçons, fidèles à
eux-mêmes, s'en donnent à cœur joie malgré les circonstances.
L'équilibre parfois fragile des Pelletier est perturbé par le départ des
uns pour la campagne et l'arrivée des autres en ville. Pour Sonia et sa
famille, il y a des jours éprouvants, et d'autres, exceptionnels, où le
bonheur est livré sur un plateau d'argent. (428 p.)
Le début des années 1970 continue de façonner le Québec : la crise
d'octobre, la Loi sur les mesures de guerre, l'entrée en vigueur de
l'assurance-maladie, le glissement de terrain à Saint-Jean-Vianney,
autant d'événements qui resteront gravés à jamais dans la mémoire des
Québécois, et la famille Pelletier en sait quelque chose. Voilà déjà
plus d'un mois que les hommes tentent de digérer la défaite de leurs
valeureux Canadiens de Montréal. Michel en veut à mort à son équipe de
hockey, d'autant plus qu'il ne peut pas encore se rabattre sur le
baseball. Entre tous les déplaisirs que lui cause la ménopause, Sylvie
s'évertue à remplir ses obligations familiales. Elle s'assure de garder
un œil sur les moindres faits et gestes de sa fille Sonia, ce qui
complique de plus en plus la vie de la jeune femme. Cette dernière n'est
cependant pas la seule qui donne du fil à retordre à la pauvre mère de
famille : les jumeaux semblent avoir trouvé le cobaye idéal pour tous
les mauvais coups qu'ils savent si bien concocter. Il y a des blessures
dont seul l'excès peut venir à bout. Depuis sa rupture avec la belle
Christine, Junior collectionne les filles dans son lit comme d'autres
collectionnent les timbres. Aux dires de tante Irma, il faut se faire
plaisir au moins une fois par jour… et le tombeur n'y manque jamais. (425 p.)
Au sein de la famille Pelletier, les décisions des uns et des autres
sont loin de toujours faire l'unanimité. Ayant besoin de tout contrôler,
Sylvie ne manque pas de surveiller tout son monde de près. Les
cachotteries de sa tante, les chums successifs de Sonia, le départ
précipité de Junior, le nouvel ami de Luc : tout est prétexte pour dire
sans ménagement à ceux qu'elle aime qu'ils auraient dû agir autrement.
Même tante Irma a droit à ses sautes d'humeur. Entre une naissance
impromptue et une autre attendue avec impatience, une visite imprévue et
un voyage subit à New York, les Pelletier essaient de traverser les
hauts et les bas de leur vie du mieux qu'ils peuvent. Si, pour certains,
tout va comme sur des roulettes, pour d'autres, un vent de panique
souffle parfois à leurs oreilles. Tandis qu'entre deux mauvais coups les
jumeaux prennent en charge un pauvre garçon, Luc s'égare du droit
chemin, du moins aux dires de toute la famille. Alors qu'au grand
déplaisir de Xavier, Sylvie décide de devenir chanteuse d'opéra, Michel
se débat comme un diable dans l'eau bénite avec son diabète. Quant à
Junior, il doit prendre d'importantes décisions qui risquent de
chambouler complètement sa vie et de soulever beaucoup d'insatisfaction
autour de lui. Heureusement pour tous ceux qui rêvent de changement,
tante Irma fait diversion avec ses projets ambitieux, dirigeant sur elle
les feux de la rampe au moins un petit moment…(408 p.)
Auteur: Rosette Laberge
Éditeur: Les Éditeurs Réunis
Appréciation: Une autre excellente saga familiale. Je me voyais dans Sylvie et ça me faisait bien rire. J'ai tellement aimé que j'ai eu beaucoup de difficulté à lire un autre livre par la suite. J'étais trop imprégnée des personnages. J'ai recommandé cette série à une amie. Elle est justement en train de les lire et elle aime beaucoup. A lire!
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