Titre: Le sang des innocentes
Auteur: Mélanie Tremblay
Éditeur: Guy St-Jean Éditeur
Pages: 466
Éditeur: Guy St-Jean Éditeur
Pages: 466
Parution: 13 avril 2016
Genre : Québécois, roman policier
Genre : Québécois, roman policier
Résumé
Après avoir vécu un événement
tragique, la jeune journaliste québécoise Lily-Rose L'Espérance part relever de
nouveaux défis au New York Today Journal. Dès ses débuts, elle se voit confier
une enquête sur un crime horrible: le corps mutilé d'une femme enceinte a été
retrouvé dans Central Park. Mais ce n'est pas tout... Non seulement le foetus a
disparu, mais la défunte porte un chapelet et tient un crucifix dans lequel est
dissimulé un message composé de versets de la Bible. Fanatisme? Démence?
Puisqu'il prétend agir au nom de Dieu, le meurtrier présumé, que les autorités
ont baptisé «L'Avorteur», ne se contentera pas d'un seul meurtre. À la fois
terrorisée et inexpérimentée, Lily-Rose devra investiguer auprès de
l'archidiocèse de New York et de groupes luttant contre l'avortement tout en
prouvant à son nouvel employeur qu'elle peut livrer les meilleurs articles.
Plongée dans l'abîme du mal et de la folie, la jeune journaliste
parviendra-t-elle à résoudre l'enquête et à s'en sortir indemne?
Ce que Geneviève en pense...
Mélanie
Tremblay ose dans ce premier roman, traiter du délicat sujet du droit à
l’avortement. L’auteure nous présente, à travers des meurtres sordides, une
enquête qui offrait un immense potentiel. Toutefois, j’ai été quelque peu
déçue. Des détails du meurtre et de l’enquête ne cadrent pas avec ce qui est
annoncé plus tard dans l’histoire. J’ai senti dans cet élément un certain
manque de recherche et de maîtrise du sujet.
Le manque d’expérience de l’auteure se ressent également dans la
structure de l’histoire. L’épilogue est riche d’informations, mais il est peu
exploité au fil du roman et n’apporte en bout de ligne, que très peu de chose. Certains
chapitres sont dédiés à un meurtrier narrateur, mais il arrive trop tard pour
que le genre soit réussi.
Quant au style d’écriture, j’ai aussi été déçue. L’épilogue était
plein de promesse. Des phrases riches, un vocabulaire recherché et une
narration poétique. Par contre, le reste du roman narré par le personnage
principal, a un niveau de langage inconstant avec des dialogues qui semblent
empruntés. Les termes acolytes et collaborateurs sont surexploités, ce qui devient
irritant assez rapidement.
Finalement, bien que Mélanie Tremblay nous annonce un second
roman, je ne peux dire si je continuerai à suivre Lily-Rose L’ Espérance.
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