La femme qui fuit


Auteur: Anaïs Barbeau-Lavalette
Éditeur: Marchand de Feuilles
Pages: 378
Parution: Septembre 2015
Genre Littéraire: roman québécois


Résumé


Anaïs Barbeau-Lavalette n'a pas connu la mère de sa mère. De sa vie, elle ne savait que très peu de choses. Cette femme s'appelait Suzanne. En 1948, elle est aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus Global. Avec Barbeau, elle fonde une famille. Mais très tôt, elle abandonne ses deux enfants. Pour toujours. Afin de remonter le cours de la vie de cette femme à la fois révoltée et révoltante, l'auteur a engagé une détective privée. Les petites et grandes découvertes n'allaient pas tarder.



Ce que j'en pense


J’ai tellement entendu parler de ce roman comme quoi c’est un livre à lire absolument ! Il est le coup de cœur de plusieurs libraires et lecteurs. Étant curieuse de nature, je me suis lancée! Malheureusement pour moi, je n’ai pas ressenti l’émerveillement que les gens semblent éprouver à la lecture de cette histoire. Je ne dis pas que c’est mauvais car j’ai quand même aimé ma lecture, mais je n’ai pas accrochée tant que ça. Et ça n’enlève rien au fait que c’est très bien écrit.



L’auteure nous raconte l’histoire de sa grand-mère, Suzanne Meloche, qui a fuit tout, toute sa vie. Elle a décidée de se choisir pour vivre pleinement ses rêves et ses passions. Sur Wikipedia, il est écrit que “Suzanne Meloche est une poétesse et plasticienne québécoise, membre du mouvement automatiste québécois”. 



Superbement bien racontée, Anaïs Barbeau-Lavalette s’adresse à cette femme tout au long de son roman, en employant le ‘’tu’’. L’auteure n’ayant pas connu sa grand-mère, peut-être est-ce une façon de se rapprocher d’elle ? En quelque sorte, c’est comme si elle lui racontait sa propre histoire.



L’auteure ne s’encombre pas de phrases longues et les chapitres sont très courts, donc le texte se lit très rapidement. De plus, le format du livre est comme un livre de poche avec des pages étroites, ce qui rend la lecture rapide. 



Quand on s’y attarde, Suzanne Meloche a vécu une vie triste. Elle a abandonné ses enfants alors qu’ils étaient très jeunes et a coupé les ponts avec sa propre famille. Il n’y a qu’avec sa sœur Claire avec qui elle avait des contacts, si minimes soient-ils.



La femme qui fuit a notamment reçu le Prix des libraires du Québec, le Prix littéraire France-Québec et le Grand Prix du livre de Montréal. Il a aussi été couronné par le Club des Irrésistibles des Bibliothèques de Montréal.




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